Caveau ou pleine terre ?
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La décision d’une inhumation en caveau ou en pleine terre n’est pas facile à prendre. En effet, si l’on n’a jamais été confronté à un décès cela n’est pas naturel de connaître les détails des obsèques. Les Mieulle Marbrier font un tour d’horizon pour vous expliquer les nuances entre le caveau funéraire et l’inhumation en pleine terre.
L’inhumation en caveau funéraire
Un caveau funéraire est un ouvrage souterrain ou hors sol destiné à recevoir les cercueils ou les urnes en assurant leur protection contre tout risque d’écrasement par la terre.
Sa construction nécessite le creusement d’une fosse maçonnée et répartie en cases distinctes. On parle de case simple ou de case double selon la largeur du caveau. A chaque inhumation, est positionnée un dallage en ciment afin d’accéder à la case supérieure. Ce qui permet de ne pas superposer les cercueils les uns sur les autres.
À la construction, le caveau funéraire est plus coûteux qu’une inhumation en pleine terre du fait des travaux qu’il nécessite. Cependant, il présente l’avantage de pouvoir être réutilisé par plusieurs générations d’une même famille. Cela évite de multiplier les achats de concessions funéraires et de faire réaliser plusieurs monuments. C’est pour cette raison que les caveaux funéraires sont plus communément appelés « caveaux de famille ».
Le nombre de places possible dans un caveau dépend du règlement intérieur de chaque cimetière. Par exemple, à Boulogne-Billancourt, il est autorisé la construction de caveau 4 places maximum.
Selon les cimetières, il est également possible de construire un caveau dédié à l’inhumation d’urne. De taille nettement plus petite, cela permet aux familles qui le souhaitent de réduire le coût de construction. Encore faut-il, que la crémation soit un mode d’obsèques respectant les volontés des défunts.
L’inhumation en pleine terre
L’inhumation pleine terre est le fait d’inhumer un cercueil à même la terre. Nous procédons au préalable au creusement d’une fosse adaptée au nombre de place décidé par la famille.
Le nombre de places possibles dans une concession pleine terre dépend de la réglementation de chaque cimetière. Par exemple, à Boulogne-Billancourt il est autorisé des concessions pleine terre de 3 places maximum.
Les concessions en pleine terre nécessitent tout de même des travaux de fondations pour consolider le terrain et soutenir le poids d’un monument. Nous réalisons alors « une fausse case » qui est un coffrage en ciment construit sur le pourtour de la concession. Le monument installé est alors stabilisé, ce qui permet d’éviter son affaissement. Cependant, après plusieurs années, il faudra tout de même surveiller son maintien. En effet, selon la nature des sols et les multiples travaux aux alentours, il est parfois nécessaire d’entreprendre des travaux de redressement de sépulture.
A l’inverse des caveaux, les inhumations en pleine terre ne préservent pas les bois de cercueil qui ne résistent pas longtemps à la pression de la terre et de l’humidité.
Le choix de l’inhumation en pleine terre répond à des convictions religieuses (confession musulmane, juive…) ou des convictions personnelles propres à chacun.